Le Lundi 26 novembre 2012, s’est tenue dans les locaux du Centre d’Evaluation Professionnelle de la Formation de Ouagadougou (CEFPO) au Burkina Faso, la cérémonie d’ouverture de l’atelier international de renforcement des capacités des responsables de Services de Volontariat et de Services Civiques des pays d’Afrique de l’Ouest, conformément aux prévisions des actions n°47 et 55 du Programme 2-Jeunesse avec la collaboration du Gouvernement du Burkina Faso et de la France à travers l’Agence du service Civique et de France Volontaire.
L’ouverture de ce stage a été présidée par Monsieur Achille Trapsoba, Ministre de la Jeunesse, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi du Burkina Faso, en présence du Secrétaire Général de la CONFEJES, Monsieur Youssouf Fall, ainsi que des représentants de l’Agence de Service Civique de France et France Volontaire, de plusieurs cadres centraux et personnalités invités et des participants venus du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la France, de la Guinée Conakry, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Togo et du Sénégal.
Cette session a vu la participation de vingy-neuf (29) participants dont sept (07) femmes ainsi qu’une équipe de six (06) experts venus de la France (4), du Mali (1) et du Sénégal (1).
A travers cette activité, il s’agit pour la CONFEJES et le Gouvernement du Burkina Faso à travers le programme de Promotion des actions de volontariat et de bénévolat auprès des jeunes reposant sur un dispositif intégrant la formation, l’accompagnement des jeunes volontaires et l’amélioration des structures d’accueil, d’offrir l’occasion aux jeunes de contribuer au mieux-être des populations en mettant leurs compétences à profit dans un cadre nouveau de gestion des besoins communautaires. Iil s’agit surtout de valoriser le potentiel Jeunesse au sein des processus de développement des États et gouvernements membres de la CONFEJES.
Ainsi, après l’élaboration, l’édition et la vulgarisation du guide, qui ne prétend pas être un modèle type, mais une synthèse d’expériences et de suggestions émanant de pays membres et d’institutions partenaires, il s’agit à présent, de tenir compte de la diversité des programmes sur le terrain, ainsi que des formes, des nouveaux besoins, des contraintes et des enjeux de développement identifiés ou exprimés par les responsables nationaux ainsi que les institutions partenaires.
La session de Ouagadougou offre donc l’occasion pour les participants et spécialistes des questions de volontariat/ bénévolat :
- de présenter les différentes expériences nationales et internationales en matière de promotion du volontariat et/ou de bénévolat ainsi que la variété des programmes : Volontariat, Bénévolat, Service Civique national, le Service Civique d’Aide au Développement, etc.;
- de mutualiser les connaissances en matière de gestion et de stratégies de promotion des programmes ;
- de répertorier les principales contraintes et difficultés susceptibles de constituer un défi pour les gestionnaires de programmes ;
- d’échanger et de proposer des pistes de solutions ou outils de gestion ;
- de formuler des recommandations permettant une prise en compte des enjeux stratégiques identifiés dans la gestion et la promotion des programmes de volontariat.