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SIGNATURE A COTONOU DU CAHIER DES CHARGES DE LA 36ème CONFERENCE MINISTERIELLE DE LA CONFEJES

Le Secrétaire général de la CONFEJES, Monsieur Bouramah ALI HAROUNA, accompagné par son Directeur Administratif et Financier, Monsieur Abdourahamane Gagny BAH, a effectué, du 26 février au 02 mars 2017, une mission de travail à Cotonou, au Bénin qui s’inscrit dans le cadre de la mission préparatoire de la 36ème conférence ministérielle. C’était à l’invitation du Ministre béninois des Sports et de la Jeunesse, Monsieur Oswald HOMEKY.

A cette occasion, le Ministre béninois des Sports et de la Jeunesse et le Secrétaire général de la CONFEJES ont signé, le 1er mars 2017, le cahier des charges qui attribue au Bénin l’organisation de la 36ème Conférence ministérielle de la CONFEJES, du 17 au 21 avril 2017.

Dans son allocution de circonstance, Monsieur Bouramah ALI HAROUNA a exprimé sa déférente gratitude aux autorités béninoises, pour la promptitude avec laquelle le mécanisme de préparation de la Conférence a été mis en marche.

Pour sa part, le Ministre Oswald HOMEKY a réitéré l’engagement de son Département ministériel, à prendre toutes les dispositions pour garantir une réussite totale de la 36ème Conférence ministérielle de la CONFEJES.

Faut-il le souligner, la 36ème Conférence ministérielle de la CONFEJES se penchera, entre autres, sur la Relance de l’Education physique et sportive (EPS) dans les différents ordres d’enseignements.

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La CONFEJES à la cérémonie de remise des Prix MANDELA

Le samedi 25 février 2017, l’Institut Mandela a décerné à Paris des distinctions, à plusieurs personnalités, au titre de l’édition 2016 du « Prix Mandela ». Le Secrétaire Général de la CONFEJES, Monsieur Bouramah ALI HAROUNA a pris part à cette cérémonie, qui a réuni plus de 250 éminents participants, dont le Premier Ministre de la République de Madagascar, lauréat du « Prix Mandela du Courage », des Ambassadeurs représentant des Chefs d’État, lauréats du « Prix Mandela » et des membres du Comité de sélection internationale.

 

le Secrétaire Général de la CONFEJES lors de son allocution

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Dans son discours, le Secrétaire Général de la CONFEJES a loué la vision de l’Institut Mandela et salué sa pédagogie tirée de l’exemple de Nelson Mandela, visant à construire une intelligence collective à partir d’une pensée stratégique et d’un modèle de référence pour les jeunes et les sportifs du monde.

Monsieur Bouramah ALI HAROUNA a voulu montrer que la vie et l’œuvre de Nelson Mandela constituent une source d’inspiration, pour renforcer l’engagement au service du développement et de la paix en Afrique.

Il a réitéré l’engagement de la CONFEJES dans le « processus Mandela », en vue d’en faire un support pédagogique pour les jeunes et les sportifs africains, et à les inciter à articuler davantage leur leadership et leur intelligence aux actions de développement du continent.

La CONFEJES  salue l’engagement de l’athlète Francine NIYONSABA, « Prix Mandela de la meilleure sportive », meilleure performance mondiale de l’année 2016, Vice-championne olympique 2016, qui œuvre dans des actions de générosité en faveur des enfants. Un exemple et modèle à suivre !

Pour rappel, l’Institut Mandela a institué les « Prix Mandela » décernés à des personnalités ou des institutions pour récompenser des actions louables en faveur de l’Afrique et de la Paix dans l’esprit de Nelson Mandela. Le « Prix Mandela » se veut une récompense d’excellence panafricaine pour promouvoir l’intelligence collective, le prestige et la reconnaissance des mérites individuels et collectifs. La remise des Prix célèbre des actions entreprises par des africains dans différents domaines de l’humanité ou dans un travail en faveur de la paix universelle.

 

 

CONFEJES : Tests de sélection aux postes de Directeurs et Directeurs adjoints des programmes « Jeunesse » et « EPS/Sport »

Du 20 au 22 février 2017, le Secrétariat général de la CONFEJES a procédé, en son siège à Dakar, aux tests de sélection des candidats aux postes de Directeurs et Directeurs adjoints des Programmes « Jeunesse » et « EPS/Sport ».

En prélude à sa 36ème Conférence ministérielle, qui se tiendra les 20 et 21 avril 2017, à Cotonou, au Bénin, la CONFEJES a organisé, sous les auspices d’une commission internationale de sélection, l’évaluation des candidats aux postes de Directeurs et Directeurs adjoints de ses Programmes « Jeunesse » et « EPS/Sport ».

Au total, 14 candidats ont répondu à l’appel à candidatures internationale lancé en septembre 2016, par le Président en exercice de la CONFEJES, Son Excellence Monsieur Denis KAMBAYI.

12 candidats – notamment du Bénin (1), du Burkina Faso (2), du Cameroun (2), du Gabon (1), de la Guinée Équatoriale (1), du Mali (1), du Sénégal (1), des Seychelles (1), du Tchad (1) et du Togo (1) – ont effectivement passé les différents tests de sélection, élaborés par une commission internationale composée de :

  • Monsieur ALI HAROUNA Bouramah, Secrétaire Général de la CONFEJES ;
  • Kasongo Zénon KABAMBA, représentant de la République démocratique du Congo ;
  • Alain VERHAAGEN, représentant de la Fédération Wallonie-Bruxelles ;
  • Mme Aslie MOUHOUMED, représentante de Djibouti ;
  • Hassan BELLARAB, représentant du Royaume du Maroc ;
  • Yves MAHE, représentant de la France ;
  • Kéba DIALLO, Expert en management et Ressources Humaines ;
  • Adama SENE, Expert en Ingénierie de la Formation.

Les tests portaient essentiellement sur l’analyse des dossiers de candidature, une épreuve écrite (avec multicritères) et un entretien avec le jury, aux fins d’évaluer les connaissances administratives, informatiques et techniques des postulants.

À l’issue des tests, les membres de la commission de sélection ont établi un classement sur la base des notes obtenues, qui sera soumis à la validation de la 36ème Conférence ministérielle de la CONFEJES.

« La transparence du processus de sélection des cadres exerçant des fonctions au sein du Secrétariat général de la CONFEJES obéit à un principe de justice et d’équité entre les cadres des États et gouvernements membres de l’organisation. L’exercice des responsabilités au niveau du Secrétariat Général de la CONFEJES convoque des compétences managériales, des connaissances liées à l’environnement de la Francophonie, les matières liées à la Jeunesse au Sport et au Loisir », a fait savoir le Secrétaire Général de la CONFEJES, Monsieur ALI HAROUNA Bouramah.

Faut-il le rappeler, les mandats aux postes de Directeurs et Directeurs adjoints des Programmes « Jeunesse » et « EPS/Sports » arrivent à échéance en fin août 2017.

Candidats dans la salle des examens pour les épreuves écrites
Candidats dans la salle des examens pour les épreuves écrites

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Conseil d’administration du centre international de lutte de Thiès

Le Samedi 28 janvier 2017, s’est tenu au stade Léopold Sédar Senghor, le Conseil d’administration du centre international de lutte de Thiès.

La délégation de la CONFEJES à cette réunion était conduite par Monsieur le Secrétaire général de la CONFEJES accompagné par son Directeur Adjoint des Programmes EPS/Sports.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par plusieurs allocutions notamment celle de Monsieur le Secrétaire général de la CONFEJES, essentiellement articulée autour des points suivants :

  • L’appui d’un montant de 1 500 000 FCFA à chacune des deux lutteuses du centre (Melles Rebecca Ndolo MUAMBO du Cameroun et Isabelle SAMBOU du Sénégal), qualifiées aux JO de Rio 2016 pour leur préparation ;
  • La clarification de la notion de gel momentané des bourses FFPO notifié par la CONFEJES par une correspondance officielle adressée aux responsables des centres internationaux et aux partenaires depuis le 15 mai 2017 ;
  • L’annonce de nouveaux axes de partenariat relatifs à l’organisation conjointe de stages de détection de jeunes talents en lutte et de formation des encadreurs.

Après la cérémonie d’ouverture les échanges ont porté sur les points suivants :

  • L’adoption du procès-verbal de la réunion du Conseil d’administration du 21 novembre 2015 ;
  • L’examen du rapport d’activité de l’année sportive 2015-2016.

Il est ressorti des échanges deux grands constats, notamment l’insuffisance des résultats et la fin de carrière sportive des pensionnaires actuels du centre.

Au regard des deux constats, l’UWW a recommandé qu’au titre de la saison sportive 2017-2018, le centre soit utilisé seulement pour la détection de jeunes lutteurs à travers deux (2) stages de détection.

Réunion préparatoire à la conférence internationale sur la relance de l’EPS dans les différents ordres d’enseignement des Etats et gouvernements membres de la Francophonie, Cotonou les 30 et 31 janvier 2017

Les 30 et 31 Janvier 2017, s’est tenue à Cotonou, au Bénin, sur initiative de Monsieur Bouramah ALI HAROUNA Secrétaire Général de la CONFEJES, une réunion préparatoire à la tenue, courant 2017, d’une Grande Conférence Internationale sur la relance de l’Education Physique et Sportive, dans les systèmes éducatifs de nos Etats et Gouvernement Membres.

Cette initiative tire ses fondements juridiques, de la décision n° 12/CONFEJES/C35-2015, qui donnait mandat au Secrétariat général de la CONFEJES, d’entreprendre toutes les démarches utiles, en collaboration avec l’OIF, la CONFEMEN, l’UNESCO, la fédération internationale d’Athlétisme, en vue de l’organisation d’une conférence internationale sur la relance de l’EPS dans les différents ordres d’enseignement de nos Etats et gouvernements membres.

La cérémonie officielle d’ouverture s’est déroulée dans la salle de conférence de BENIN ROYAL HOTEL, le Lundi 30 Janvier 2017, à partir de 10 heures, sous la présidence effective de Monsieur OSWALD HOMEKY, Ministre des Sports du Benin, avec la présence des deux secrétaires généraux de la CONFEJES et de la CONFEMEN, Monsieur Bouramah ALI HAROUNA et Monsieur Jacques BOUREIMA KI.

 

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Au titre des institutions et organismes partenaires, cette cérémonie, a enregistré la présence des représentants de l’UNESCO, l’IAAF, l’INSEPS de Dakar (Sénégal), l’INJEPS de Niamey (Niger), l’INJEPS de Porto novo (Bénin), le CTS/STAPS/JSL/CAMES, le   PRODERE TOP EDUQ.

Au titre des départements Ministériels, des collectivités territoriales et des associations ;

  • Les Ministères des enseignements primaires secondaires et supérieurs ;
  • Le Ministère de la Santé ;
  • La mairie de Cotonou ;
  • Le Comité National Olympique et des sports Béninois.

Cinq allocutions ont ponctué cette cérémonie, celle des représentants de l’IA A F, de l’UNESCO, de Monsieur le président du CTS/STAPS /JSL/CAMES, des secrétaires généraux CONFEJES/CONFEMEN et de Monsieur le Ministre des Sports du Benin, marquant le début officiel de la réunion.

 

La quasi-totalité de toutes les interventions, ont salué la pertinence de cette Conférence et l’enjeu dont elle est porteuse à l’orée de ce 21ème siècle.

 

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Monsieur Bouramah ALI HAROUNA, secrétaire général de la CONFEJES, à tenu à remercier les autorités Béninoises pour leur disponibilité et les bonnes conditions d’accueil d’hébergement et de travail mis à la disposition des participants.

 

Il a ensuite manifesté sa gratitude aux institutions partenaires qui ont répondu à son appel, tout en félicitant le comité local d’organisation pour l’excellence du travail abattu.

Il a ensuite exhorté les experts à un travail de qualité, car, de la Conférence de Cotonou, sortira une déclaration, dite de Cotonou sur la relance de l’EPS à l’école.

 

Monsieur OSWALD HOMEKY, Ministre des sports du Bénin s’est réjoui d’abriter cette réunion, il a remercié la CONFEJES et la CONFEMEN d’avoir placé leur confiance en son pays et promet d’être à la hauteur des attentes de la grande famille Francophone.

 

Monsieur OSWALD a, séance tenante, donné son accord de principe à Monsieur le secrétaire général de la CONFEJES, pour non seulement abriter la Conférence Ministérielle de la CONFEJES en MARS 2017, mais aussi la grande conférence sur la relance de l’EPS à l’école dans la périodicité de choix de notre institution.

 

A l’issue des 2 jours de travaux, les participants ont amendé et validé les documents présentés par les experts :

  • Les termes de référence de la conférence ;
  • Le plan d’action ;
  • Le document technique préparatoire de la conférence.

En outre, ils ont déterminé les grandes orientations de la périodicité et arrêté le budget de la conférence. A noter que la cérémonie de clôture était présidée par Monsieur le Directeur de Cabinet du Ministre des sports.

 

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La CONFEJES salue la nouvelle publication de Dr NAJA : Sport et sociologie ou les avatars de l’instrumentalisation du sport

Ancien Directeur de l’Institut Royal de formation des cadres Moulay Rachid de Rabat (Royaume du Maroc), Docteur Abdellatif NAJA, Enseignant-Chercheur et Expert de la CONFEJES, vient de publier un ouvrage ayant pour titre : Sport et sociologie ou les avatars de l’instrumentalisation du sport (Editions Universitaires Européennes.

La postface suggère sur la composition, la logique interne et sur certaines thématiques majeures développées dans l’ouvrage qui rassemble le fruit de recherches ayant fait l’objet de publications scientifiques, mais de façon séparée.

Au nom de la CONFEJES, le Secrétaire Général, Monsieur Bouramah Ali HAROUNA, a adressé à Docteur NAJA, une lettre de félicitation pour saluer l’avènement de cette nouvelle contribution au développement de la recherche en Sciences et Technique des Activités Physiques et Sportives Jeunesse Loisir (STAPS JL).

JOURNEE INTERNATIONALE DU SPORT FEMININ 2017 : LA CONFEJES POSE LES ENJEUX DE L’EPANOUISSEMENT DE LA FEMME A TRAVERS LE SPORT

La journée internationale du sport féminin, célébrée le 24 janvier, a, pour objet, de renforcer la sensibilisation de l’opinion publique sur la place que peut occuper le sport féminin.

C’est un moment de remobilisation de la communauté internationale en général et, en particulier, du mouvement sportif mondial, autour des enjeux de la participation féminine aux activités et aux instances de décision gouvernementales et/ou non gouvernementales d’administration et de gestion des affaires sportives.

Conformément à sa mission de promotion de la coopération gouvernementale en matière de Jeunesse, de Sport et de Loisir dans l’espace francophone, la CONFEJES développe, au sein de sa programmation, un axe relatif à la promotion de la participation effective, voire égalitaire des femmes et des jeunes filles aux cotés des hommes et des jeunes garçons aux activités sportives.

C’est dans ce cadre qu’a été créé, en 2000, le groupe de travail CONFEJES pour la participation des femmes et des jeunes filles aux activités de jeunesse et de sport (GTCF).

Aux termes des dispositions stipulées dans son cadre de référence, le GTCF est un Groupe de réflexion, de conseil et d’échange appuyant la CONFEJES dans son engagement à favoriser la participation égalitaire des femmes et des jeunes filles aux actions de Jeunesse et de Sport en vue de favoriser leur autonomie et de faciliter leur accès à la prise de décision et d’encourager les Etats et Gouvernements membres à mettre en œuvre des actions spécifiques.

A cet effet, il est assis sur l’action des Déléguées nationales désignées par les Ministres de Jeunesse et/ou des Sports, sur des coordinations zonales qui structurent un Bureau international dirigé par une coordinatrice et une vice-coordinatrice internationales élues en assemblée générale pour un mandat de 3ans.

Je souhaite à toutes les Déléguées nationales une très bonne journée internationale du sport féminin et leur offre, en guise de cadeau, cette réflexion sur le thème : Sport et Epanouissement de la Femme de M. Djibril SECK, Professeur en Sciences et Techniques de l’Activité Physique, du Sport, de Jeunesse et Loisirs (STAPS-JL), Directeur de l’INSEPS Dakar.

 

 

Bouramah ALI HAROUNA, Secrétaire Général de la CONFEJES

 

 

 

Pr Djibril SECKSPORT ET ÉPANOUISSEMENT DE LA FEMME:

Une contribution à la journée du 24 janvier consacrée « journée internationale du sport féminin »

par

Djibril SECK, Professeur en Sciences et Techniques de l’Activité Physique, du Sport, de Jeunesse et Loisirs (STAPS-JL)

 

De la Gynécologie, science de la santé de la femme à la Gynécée où elle se rendait pour prier espérant avoir un enfant aussi beau et bien formé que les déesses ou les dieux sculptés dans la pierre, c’est-à-dire qu’un corps préparé, prêt et en bonne santé a toujours été un souci permanent dans l’éducation de la femme pour son autonomie. Aussi, dans nos sociétés traditionnelles matrilinéaires nous avons placé d’abord le prénom de l’enfant « Cheikh », le prénom de sa mère « Anta » et enfin le nom de son père, comme par exemple  « Cheikh Anta Diop ».

Il ne s’agit pas seulement pour « l’éducation physique et sportive (EPS) d’être la première éducation pour la constitution de solides moteurs humains, pour de meilleurs gestations, de plus saines et fécondes maternités »comme le voulait la tradition mais plutôt d’éduquer la femme à la diététique, ou l’art de maîtriser des rations d’abord pour elle-même, avant, pendant et après la grossesse, allant du choix des aliments à haute valeur nutritionnelle, à l’art des bains, du massage des bébés et du choix des plantes médicinales. C’est son rôle de mère qui confère à la femme cette nécessité de se doter de compétences pour une bonne alimentation associée à de saines pratiques pour la gestion de sa santé physique et mentale pour la famille, c’est-à-dire,  elle-même, son enfant et son mari.

C’est là que réside toute l’alchimie des  «alicaments », ces aliments qui sont en même temps des remèdes et médicaments et qui se retrouvent dans le savant mélange des sauces, senteurs, saveurs des repas et des encens dont les femmes sont les seules à détenir les secrets !

En effet, le statut nutritionnel de la maman plusieurs mois avant la naissance est un déterminant majeur du potentiel de santé de l’enfant à la naissance et de la prévention des risques liés à l’accouchement pour la mère.

 

Quels sont donc les enjeux de nos jours ?

En optant pour la parité et l’équité de genre, nous sommes conscients que nous ne pouvons plus nous passer de plus de cinquante pour cent de la population que constituent les femmes et les jeunes, d’où la nouvelle devise « Femmes et Jeunes vecteurs de paix, acteurs de développement, mais ressources fragiles à préserver et à promouvoir ». Aussi, il s’agira de doter la femme des trois trésors de l’homme : vouloir, savoir et pouvoir.

Vouloir : la volonté inébranlable de s’émanciper et de participer à part entière au développement personnel et collectif par l’estime de soi, la confiance en soi, le respect de soi et des autres dans une atmosphère de calme et de sérénité ;

Savoir : être bien éduquée par l’accès à l’école et à toutes les fonctions de politiques sociales et économiques et durablement ;

Pouvoir : avoir la condition physique pour une capacité d’agir sans fatigue excessive et disposer d’assez de temps pour ses loisirs et son bien-être, être serviable sans être servile ; avoir en même temps  le contrôle de sa santé physique, sociale, économique.

En effet, les cinq déterminants majeurs de la Santé demeurent : le niveau d’éducation et de revenus économiques stables associé à un environnement sain et serein, l’accès aux soins de santé et avoir une vie physiquement active par la pratique du sport et le legs génétique.

Aussi, c’est forcément par la femme que passera le changement de  conduite pour manger moins salé, moins gras, moins sucré et avoir une vie active dès le bas âge pour les enfants afin de prévenir les maladies chroniques à soins coûteux qui viennent s’ajouter aux maladies infectieuses locales et que nous n’avons pas encore fini de combattre.

Le Sénégal à l’indépendance l’avait si bien compris en intégrant ainsi, ensemble dans le même ministère, la Culture, la Jeunesse et du  Sport. L’Education Physique et Sportive  fût alors l’une des  premières matières scolaires d’émancipation de la femme sénégalaise dans l’équité de genre et sa construction, ce qui a permis d’avoir les premières femmes plusieurs fois championnes d’Afrique de Basket, championne du monde en athlétisme  et au Karaté.

En effet, l’Education Physique et Sportive est d’abord mixte, garçons et filles pratiquant ensemble dans un même groupe jusqu’à l’âge de la différentiation sexuelle et, ensuite adaptée selon le genre, les normes et les règles démocratiques de l’école où se construit  d’emblée la citoyenneté capacitaire.

Puisse le Sport contribuer activement et puissamment à la santé de la femme pour son autodétermination et son autonomie afin de libérer son potentiel et alors participer pleinement au développement. Amen ! Bonne et Heureuse Journée du Sport Féminin en ce jour du 24 janvier 2017 !

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Séminaire d’introduction des Sciences Appliquées au Sport, en collaboration avec l’INSEPS de DAKAR, le CNOSS et le PAISAC.

Du 09 au 17 janvier 2017 à Dakar, se tient un séminaire d’introduction des Sciences Appliquées au Sport à l’initiative de l’INSEPS Dakar, du Comité National Olympique et Sportif du Sénégal (CNOSS) et du Programme d’Appui International au Sport Africain et des Caraïbes (PAISAC).

La session a pour objectif :

  • Permettre aux participant(e)s (enseignants des Institutions de formation en éducation physique et sportive, entraîneurs et cadres techniques des fédérations) de se familiariser avec le contenu certains modules de cours en sciences appliquées au sport du PNCE canadien ;
  • Permettre aux participant(e)s de vivre les démarches pédagogiques canadiennes afin de les enseigner aux étudiants en éducation physique qui se spécialisent en entrainement sportif ou à leurs collègues lors des stages de formation ;
  • Renforcer les connaissances et les compétences des participant(e)s dans certains domaines des sciences du sport afin d’améliorer la capacité d’apprentissage de leurs étudiants ou de performance de leurs athlètes ;
  • Donner l’opportunité aux experts canadiens et deux entraîneurs de haut niveau et enseignants universitaires, formateurs de formateurs certifiés de PAISAC de partager avec les participant(e)s les connaissances et méthodes d’enseignement canadiennes utilisées au centre PAISAC.

L’animation pédagogique et assurée par :

  • Michel PORTMANN, Ph D./Canada
  • Joé MAINVILLE-TESSIER, M.Sc.CSCS/Canada
  • Victor TAMBA, Doctorant en didactique des APS/Congo
  • Amadou DIOUF, Professeur UCAD/Sénégal

 

En tant que partenaire dans l’organisation de session d’un effectif de 50, la CONFEJES y fait participer 9 cadres non sénégalais (dont 4 femmes) sélectionnés en collaboration avec les Ministres en charges des sports de Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, du Mali, du Maroc et du Niger.

La cérémonie officielle de lancement, tenue le 09 janvier 2017 à l’auditorium de l’INSEPS a été présidée par Pr Ibrahima THIOUB, Recteur de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar en présence du Secrétaire Général de la CONFEJES Bouramah Ali HAROUNA, du Directeur de l’INSEPS, du Président du CNOSS et du Directeur du PAISAC.

Dans son allocution, le Secrétaire Général de la CONFEJES a salué le partenariat de qualité qui a servi de base à l’organisation de cette session qui ouvre d’excellentes perspectives d’innovation en matière d’entrainement sportif et de conduite des processus d’apprentissage dans le secteur de l’éducation physique et sportive.

Il a enfin émis le souhait d’élargir le programme aux autres instituts de formation dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’actions intégrées pour le développement de l’enseignement et de la recherche en STAPS JL, suivant les orientations définies dans la déclaration de PRAIA : Valorisation des ressources humaines pour un développement durable (2006).

 

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La CONFEJES fait la promotion de la paix dans les arènes de lutte

Après l’action Jeunesse-Sport-Paix-Citoyenneté tenue à Niamey du 19 au 23 Décembre 2016, la CONFEJES poursuit ses missions de sensibilisation pour la paix au championnat national de lutte traditionnelle dont l’ouverture s’est tenue le Dimanche 25 Décembre 2016.

Ce sport, représenté comme l’un des plus anciens et des plus populaires au NIGER, voit la participation massive de toutes les couches sociales de la population.

Cette année, la CONFEJES participe à la « 38ème édition du sabre national », à Tahoua, région située à 550,3 km de la capitale Nigérienne, par la présence effective de son Secrétaire Général M. Bouramah Ali Harouna. Cette année, le thème était sport et paix

Avant le lancement des activités, la CONFEJES a mené, en partenariat avec le Ministère de la Jeunesse et des sports, une séance de conférence-débat à la maison des Jeunes de Tahoua, dont l’objectif général est la culture de la paix dans les arènes. Plusieurs points ont été développés dont essentiellement :

  • Présentation de la CONFEJES à travers ses actions et ses missions Jeunesse et Sport ;
  • Présentation du Programme de Promotion de l’Entrepreneuriat des Jeunes (PPEJ) ;
  • La paix à travers le sport : sensibilisations sur la tolérance et la maitrise de soi ;
  • Le rôle des médias dans la promotion de la paix animé par M. Christian Alliki Journaliste et Président de médias pour la paix par le sport en Afrique.

Cette activité a vu la présence de nombreux hôtes venus de l’intérieur du pays. Nous pouvons citer les responsables de fédérations sportives régionales, les responsables des organisations de jeunesse, dont le conseil régional de la jeunesse de Tahoua, ainsi que les membres de différentes délégations.

 

A la fin des échanges, l’équipe de la CONFEJES s’est dirigée vers l’arène de lutte pour la cérémonie d’ouverture, avec ses messages de paix comme vous pourrez le voir sur les images.

 

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messages de paix véhiculé par la jeunesse

 

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De droite à gauche: M. le Scrétaire Général de la CONFEJES, M. le Président de Média pour la paix par le sport en Afrique, M. le Directeur du programme Sport CONFEJES, M. le Directeur du programme Jeunesse de la CONFEJES.

 

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Arène de lutte traditionnelle de Tahoua

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Défilé des délégations régionales devant la tribune des officiels