La salle de Conférence de l’Université Cheickh Anta DIOP 2 (UCAD 2), a abrité la Conférence « Radicalisme et Dialogue », proposée dans le cadre de la Quinzaine de la Francophonie 2016.
Organisée par la CONFEJES et la Fédération Wallonie-Bruxelles, la conférence a connu la participation de plusieurs panélistes dont : Monsieur Rudy Demotte, Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Mme Penda Mbow, Ministre Conseillère, Représentante personnelle du Chef de l’Etat à la Francophonie, Mme Ndioro Ndiaye, ancienne Ministre, ancienne Directrice Générale de l’Organisation Internationale pour les Migrations, le Professeur Ibrahima Thioub, historien, Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Les intervenants, en abordant le thème, l’ont placé dans son contexte historique, évoquant au passage des événements comme les attentats du 11 septembre aux Etats Unis, ceux survenus au Mali, au Liban, à Tunis, au Cameroun, au Nigéria, au Burkina Faso, à Paris, à Bruxelles et en Côte d’Ivoire. Ils ont réaffirmé la volonté et l’utilité d’unir les efforts et les moyens afin de combattre le terrorisme et de lutter contre le radicalisme. Cette lutte doit amener les pays francophones à affronter la réalité avec un courage politique et intellectuel et se fonder sur le dialogue.
Aussi, ont-ils déploré l’absence d’un dialogue franc et fructueux entre les Etats ainsi que des stratégies efficaces de lutte contre le radicalisme.
De nombreuses interventions ont été enregistrées et ont porté essentiellement sur :
- les contours du dialogue à engager ;
- le chômage avancé des jeunes ;
- les responsabilités des Etas dans la montée du radicalisme et de la situation sécuritaire ;
- le profil et les conditions des jeunes ;
- les aspects relatifs à la religion.
Par ailleurs, les participants n’ont pas manqué d’établir un lien avec les questions de la migration irrégulière et de la paix, des notions qui avaient été fortement évoquées par le Secrétaire général de la CONFEJES, dans son intervention, au début de la Conférence.
Enfin, le Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles a proposé le portage du projet sur la question du radicalisme, par son pays et le Sénégal. Cette proposition pourrait être faite au niveau de l’OIF et permettrait de dégager une vision et de nouveaux instruments pour aider à baliser des chemins de l’espoir au profit des Etats et Gouvernements de l’espace francophone.
